Posté : 28-11-2017 | Nom de l’employeur : La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française |
Lieu : Le Grand Nord-Cameroun | Vues : 3829 |
Type d'emploi : CDD | Postulants : 0 |
Contexte et justification
Le Programme de Redressement Économique et Social Inclusif et de Lutte contre l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Territoires du Nord et de l’Extrême Nord (RESILI(A)NT) propose une réponse intégrée à la problématique des mouvements de populations dans le Septentrion Camerounais, en coordination avec les réponses apportées par le Projet de Renforcement de la Résilience des Populations des Régions Septentrionales au Cameroun (PRESEC) dont les objectifs sont les mêmes que ceux du programme RESILI(A)NT mais avec des interventions étendues à la région de l’Adamaoua pour contribuer à la stabilité de la région.
L’adoption d’une approche LRRD (Linking Relief, Rehabilitation and Development soit associer l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement), accompagnera ici l’évolution i) de cette assistance vers plus de sécurité nutritionnelle et d’autonomisation économique afin de contribuer au relèvement de la région et ii) des actions d’urgence vers un renforcement de la résilience à moyen terme. Cette approche permettra de répondre aux problématiques à la fois conjoncturelles et structurelles que rencontre la région. Ces problématiques ont été relevées et analysées à travers différents documents de suivi-évaluation, des observations, des analyses et enquêtes, partagés avec la communauté humanitaire par les acteurs de terrain.
Malgré la présence de ressources naturelles, les populations ne bénéficient pas des revenus générés par les différentes ressources du pays. En effet, l’accès à l’eau de boisson reste encore limité dans certaines zones, les pratiques d’hygiène ne sont pas adéquates, l’accès à une alimentation diversifiée est rare.
Les populations locales, déplacées et refugiées sont dans le besoin d’exercer une activité professionnelle qui leur permettrait de vivre et de générer des excédents et serait une opportunité d’insertion.
La région est marquée par la difficulté d’accès au foncier pour des raisons structurelles (densité de population élevée), difficulté aggravée par l’afflux de personnes déplacées et réfugiées. Les populations locales sont confrontées à l’épuisement des terres les plus proches de leur village suite aux longues années d’exploitation sans aucune forme de restauration de leur fertilité. Elles sont donc contraintes d’étendre leurs champs empiétant ainsi sur les zones d’élevage, ce qui engendre des conflits agro-pastoraux.
Les populations déplacées internes et réfugiées, composées en majorité d’éleveurs, se sont sédentarisées car beaucoup ont perdu leur bétail durant le déplacement. Ces populations sont donc en recherche d’opportunités d’insertion économique pour pouvoir reconstruire leur capital mais se heurtent au manque d’accès à la terre et au crédit.
Une pression très importante sur le bois est également observée, principale source d’énergie de cuisine et source de revenu pour les populations réfugiées et déplacées.
Les acteurs locaux n’ont pas encore la capacité d’effectuer le suivi et la maintenance des infrastructures développées dans le cadre de la réponse humanitaire (ouvrages hydrauliques par exemple).
Les opérateurs du projet devront donc tirer parti des enseignements suivants :
L’action proposée repose donc sur l’un des deux piliers, elle est orientée sur l’inclusion économique et l’organisation plus productive et durable de l’usage des ressources de la région soutenant la sécurité nutritionnelle et des moyens d’existence pérennes.
Elle répond également à des besoins identifiés conjointement avec plusieurs ministères : Ministère de la Santé-MINSANTE, Ministère de l’Eau et de l’Energie-MINEE, Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille-MINPROFF, Ministère des Affaires Sociales-MINAS, Ministère de l’Agriculture
et du Développement Rural-MINADER, Ministère de l’Elevage, Pêches et des Industries Animales- MINEPIA, Ministère de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du Territoire-MINEPAT.
Les communes, les autorités traditionnelles, religieuses ainsi que la CRC. Les actions s’aligneront ainsi sur les plans de développement communaux. Les communautés seront directement impliquées dans la conception et la mise en œuvre des opérations en lien avec l’activité.
Il est prévu dans la mise en œuvre de ce projet la réalisation de cartographies de l'usage des ressources naturelles dans les communes ciblées par l’action. Ces cartographies sur les ressources naturelles incluant les hydrographies, les zones agricoles, les zones forestières/savanes…, le relief, les zones inondables, les zones construites ou constructibles, les zones de pâturages, les couloirs de transhumance, les terres dégradées/inexploitables, les autres zones d'intérêt seront conduites aux niveaux communal et communautaire. Cette activité débouchera à des planifications locales qui serviront à prioriser les investissements visant l’augmentation des capacités de résilience des populations ciblées et serviront à renforcer les PCD des communes bénéficiaires.
Zone d’intervention
Pays: Cameroun
Région : Région de l’Extrême Nord
Département de Diamaré et Mayo-Tsanaga
Communes de Gazawa, de Soulédé Roua et de Ndoukoula
Objectifs de l’étude
Objectif global : Accompagner le projet à la production des cartes géo-référentielles des ressources naturelles et des points d’eau dans les communes bénéficiaires.
Objectif spécifique
Résultats attendus
A l’issue de l’étude, les résultats attendus sont :
Une cartographie des ressources naturelles et du parc hydraulique dans chaque commune sous forme d’outil de monitoring utile et facile à utiliser (format électronique et physique) est disponible ;
Le personnel ressource de chaque commune et l’équipe projet sont formés sur :
Mandat et tâches du consultant
Le Consultant aura pour tâches de :
Méthodologie de la mission
L’élaboration de la cartographie se réalisera en trois étapes :
Etape 1 : Phase préparatoire de la mission
La rencontre de cadrage : Elle permettra d’harmoniser les compréhensions sur les TdR et de finaliser la méthodologie et le chronogramme de la mission ;
L’étude documentaire : Le consultant cherchera et exploitera les documents de références, des expériences antérieures ayant des liens avec la cartographie ;
Conception et validation des Outils : il s’agira de concevoir l’ensemble des outils qui seront utilisés sur le terrain pour la collecte des données (qualitatives et quantitatives) pour les fins de la mission. Ces outils feront l’objet de validation au niveau de l’équipe du projet Sécurité alimentaire.
Recrutement et formations des enquêteurs par le consultant : cette étape se déroulera à Maroua
Etape 2 : Phase terrain de la mission
La collecte des données : Il s’agira de recueillir toutes les informations qualitatives et quantitatives auprès des acteurs concernés ;
L’analyse des données : Il s’agira d’analyser les données recueillies afin d’élaborer les différentes cartes et rapports provisoires.
Etape 3 : Production des rapports et dissémination des résultats :
La démarche préconisée jusqu’ici, prévoit 3 rapports à produire selon les différentes étapes de réalisation :
Production du rapport définitif : Le consultant intégrera les feedbacks et commentaires des acteurs impliqués dans le domaine dans le rapport et les cartes provisoires afin d’avoir la version définitive du rapport et des cartes.
Etape 4 : Les documents à fournir
Après les 3 étapes, le consultant devra fournir :
Un rapport final :
Profil et qualifications du consultant
Durée de l’engagement
La production des différentes cartes est attendue au plus tard à mi-Janvier 2018 à compter de la date de validation de la méthodologie et du chronogramme de la mission.
Lieu de depot des offres
Le consultant est invité à soumettre une offre technique et une offre financière :
L’offre technique comprendra la compréhension des TdR, la méthodologie proposée, un plan de travail, un chronogramme prévisionnel et un curriculum vitae avec les références et les expériences en rapport avec l’objet de la mission de toute l’équipe qui devra conduire les opérations.
L’offre financière donnera les coûts unitaires et le coût total de la prestation libellés en FCFA, les charges de transport, d’enquêteurs, de logement seront comprises dans l’offre financière.
Les offres devront être envoyées à : Paulin KOFFI: sante-cam.frc@croix-rouge.fr et Gérard NAMONGO : fin-cam.frc@croix-rouge.fr
La date limite du dépôt des offres est fixée au 13 Décembre 2017.
Contacts
Toute information complémentaire relative au présent appel d’offre peut être obtenue auprès de :
28 Juillet 2025 |
Responsable Logistique
La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française Yaoundé |
CDD |
22 Juillet 2025 |
Responsable Administrateur Finance Ressources Humaines et Logistique
La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française Maroua |
CDD |
16 Avril 2025 |
Chargé(e) Logistique
La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française Batouri - Région de l'Est Cameroun |
CDD |
16 Avril 2025 |
Assistant.e Administrateur.rice Logistique
La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française Batouri - Région de l'Est Cameroun |
CDD |
13 Février 2025 |
Assistant.e Administrateur.rice Finance
La Croix-Rouge camerounaise et la Croix-Rouge française Yaoundé |
CDD |