Posté : 06-09-2018 | Nom de l’employeur : ACT |
Lieu : Maroua | Vues : 742 |
Type d'emploi : CDD | Postulants : 1 |
Date expiration : 17-09-2018 |
OPPORTUNITE: consultant(e) national(e) Facilitateur/trice en dialogue communautaire
Description
Travail à distance et courte mission dans l’Extrême-Nord du Cameroun
Du 24/09 au 01/10 2018
Le projet RESILAC, « Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad », a été élaboré par Action contre la Faim en consortium avec CARE et le Groupe URD. Ce montage a bénéficié d’une contribution du CCFD – Terre Solidaire, partenaire privilégié du projet au Tchad et au Cameroun, et des participations de plusieurs autres partenaires tels que Karkara au Niger, et Search for Common Ground au Nigéria.
Le projet RESILAC vise à apporter une réponse mêlant urgence, réhabilitation et relèvement dans la région du lac Tchad (frontalière du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad) – zone affectée par une crise économique et sociale, des chocs climatiques récurrents et une crise sécuritaire d’ordre régional. Le projet a reçu le soutien de l’Agence Française de Développement et de l’Union européenne (via le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique).
RESILAC veille au principe du « Ne pas nuire » et à l’adaptation continue du projet au contexte sécurité, au changement climatique et en fonction des leçons apprises. Le projet favorise la production de connaissances alimentant la réflexion utile à la conduite opérationnelle des activités.
1 – Contexte et justification
À la rencontre du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, la région du lac Tchad doit faire face à de multiples enjeux de développement – à la fois socio-économiques, écologiques, hydrologiques et de gouvernance. La région est également confrontée à des défis politiques importants liés aux attaques de plusieurs groupes armés et aux exactions ciblant les populations civiles, ainsi qu’aux impacts des stratégies militaires de lutte contre ces groupes belligérants. L’environnement et la crise sécuritaire limitent l’accès des populations aux services de base, exacerbent les fragilités structurelles de la zone, et bouleversent les équilibres communautaires. Cette crise régionalisée affecte plus de 17 millions de personnes, dont 2,6 millions de personnes forcées au déplacement et dépendantes de l’assistance humanitaire directe.
Néanmoins, des indicateurs encourageants ont conduit la communauté internationale à organiser des interventions se situant à la jonction de l’urgence humanitaire, de la réhabilitation et du développement, afin d’agir sur les racines de la crise. En effet, il est important non seulement de répondre aux besoins de court terme des populations, mais également de trouver des solutions de long terme aux différents facteurs de crise.
L’objectif du projet RESILAC est de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des territoires les plus impactés par la crise du Lac Tchad et par le changement climatique. De manière spécifique, le projet s’articule autour de quatre piliers :
Le présent recrutement s’inscrit dans la mise en œuvre du quatrième pilier et est facilité par le Groupe URD à travers l’organisation d’une évaluation itérative avec mini-séminaires (EIMS).
Des EIMS sont programmées tout au long de la vie du projet en vue d’apporter une lecture stratégique et des inflexions opérationnelles de la situation vis-à-vis du plan d’action du projet et des réalisations. Ce travail de suivi qualitatif vise in fine à aider les acteurs à prendre une « distance réflexive » sur leurs activités quotidiennes et d’apprendre collectivement.
2 - Zone d’intervention
Le projet est déployé sur 4 ans dans 4 zones géographiques : région de Diffa au Niger, Etat de Borno au Nigéria, région du lac Tchad au Tchad, et région de l’Extrême-Nord du Cameroun, auprès de 90 000 bénéficiaires directs et 1 600 000 bénéficiaires indirects.
La région de l’Extrême Nord du Cameroun est une des régions les plus densément peuplée (3,2M. hab. ; 122 hab. /Km2) mais aussi la plus pauvre du pays. La crise vient amplifier les problèmes préexistants de malnutrition chronique et d’insécurité alimentaire, et entraine des mouvements de populations croissants. Depuis 2014, plus de 70 000 réfugiés nigérians et pratiquement 170 000 personnes déplacées internes du Cameroun ont été recensés dans la région. Ceci engendre une inflation de 30 à 60 pour cent du prix de certaines denrées alimentaires. Si la situation sécuritaire semble globalement s’améliorer, l’accès aux populations vulnérables dans les départements de Mayo Sava, Logo et Chari, au nord de la région, demeure complexe.
Dans un premier temps, en phase d’amorce du projet, une attention particulière sera portée aux dynamiques territoriales et communautaires au sein des communes de Dargala et de Mindif.
3- Structures impliquées
Le projet RESILAC, financé par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique et l’Agence Française de Développement, est mené par un consortium de trois partenaires principaux, experts de la région et des thématiques :
Le consortium collabore également étroitement avec plusieurs partenaires associés dont le CCFD-Terre Solidaire, qui travaille avec un réseau de partenaires locaux spécialisés.
Tout particulièrement, concernant le pilier sur le renforcement du capital humain et de la cohésion sociale, CCFD-Terre Solidaire appuie les réflexions de RESILAC au niveau global sur les moyens de favoriser le dialogue, l’inclusion sociale et le vivre-ensemble.
Le projet porte par ailleurs des alliances avec d’autres membres et personnes de la société civile (populations bénéficiaires, ONGL, universités) et collabore étroitement avec les autorités et institutions nationales concernées.
4- Objectif
Cette première EIMS organisée au Cameroun a pour objectif général de tester les hypothèses du projet en perspective avec l’évolution du contexte opératoire sur le territoire cible.
De manière plus précise, l’exercice vise à :
5- Méthodologie
L’EIMS se déroulera comme suit :
6- Résultats attendus
Placé sous la responsabilité directe du référent technique suivi-évaluation basé à N’Djamena, au Tchad et du coordinateur national basé à Maroua au Cameroun, le consultant/la consultant.e aura pour responsabilité de faciliter la mise en œuvre de l’EIMS en mobilisant son expertise et sa connaissance du territoire. Il est plus particulièrement attendu de lui/d’elle, de :
Ville: Zone de Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun
Expériences / Formation du candidat
Le/la consultant.e doit pouvoir justifier de :
Langues parlées : Français et une des langues locales de la commune d’intervention
Fonctions: Autre
Activités: Autre, Social
Pays: Afrique, Cameroun
Contrat: CDD
Durée du contrat: La prestation se déroulera entre le 24/09 et le 01/10 pour une durée de 7 jours, comme suit :
Documents à envoyer: CV et lettre de motivation à refpilier4@resilac.org et aolive@urd.org
17 Février 2019 | CAISSIER(E) | CDI |
26 Janvier 2019 | INFOGRAPHE | CDI |
22 Janvier 2019 |
Project officer
Community Action for Development(CAD) Bangem, South west Region |
CDD |
21 Janvier 2019 | ACHETEUR | CDI |
15 Décembre 2018 | LABORANTIN(E) | CDI |